La fameuse génération Z au travail
On entend tout et son contraire sur cette dernière génération qui nous a rejoint sur le marché de l'emploi. J'aimerais faire un topo sur le sujet et vous faire part de mon point de vue.
La génération Z
On appelle génération Z les jeunes nés entre 1995 et 2000, qui nous rejoignent en ce moment depuis deux ou trois ans sur le marché de l'emploi. Jeunes diplômés, actifs ou non pour certains, on entend tout et son contraire sur ces jeunes qui posent le pied dans la vie active. Sont-ils vraiment paresseux ou sont-ils prometteurs ?
Un contraste pas si évident
Comme d'habitude, je dirais que tout n'est pas tout blanc ou tout noir. Il y a des sujets sur lesquels il faut arrêter d'avoir un avis tranché et faire du cas par cas vis-à-vis de l'individu ou de la situation.
J'ai entendu dire que cette dernière génération était paresseuse, qu'elle ne fournissait aucun effort et que les gens sont prêts à claquer la porte pour un oui ou pour un non. Est-ce que cela est une vérité absolue ? Ou est-ce qu'il y a un peu d'exagération ?
Vous savez, en plus de 15 ans dans la vie active, j'ai eu le temps de rencontrer tous types de profils. Des bons, des moins bons, des motivés, des moins motivés. Et je pense que c'est le propre de l'être humain. Les gens sont consternés par le manque d'implication de cette dernière génération. Mais je dirais que de tout temps, il y a eu des fainéants, des gens qui font semblant de travailler, et qui font semblant d'être sous l'eau.
Pourquoi ce constat ?
J'ai pourtant croisé pas mal de gens au travail, et des nouveaux venus qui étaient très bons et motivés. Qui avaient envie de comprendre, d'apprendre, étaient passionnés et ne rechignaient pas à la tâche.
Tout comme j'ai connu des gens qui s'absentaient pour un oui pour un non, j'ai entendu parler de gens qui étaient soi-disant malades à cause du pollen (en full remote) et qui ne se connectaient pas aux réunions pour les mêmes raisons.
Vous voyez ? Encore une fois, il y a les deux, il y a du bon, du mauvais. Et tout est normal j'imagine, car c'est le propre de l'être humain. Maintenant, je reconnais que certaines personnes se sont un peu égarées sur la route de l'emploi et pour ces personnes, j'ai un message.
Etes vous sûr de la route que vous empruntez ?
Je sais que beaucoup d'enfants ont eu l'habitude de faire des études et de s'engouffrer dans une branche par conformisme. Pour autant, un comportement désintéressé et détaché au travail me laisse penser à un problème de conviction ou peut-être d'identité.
Je sais que lorsque l'on aime quelque chose par-dessus tout, on y reste contre vents et marées et on se surpasse pour poursuivre ce rêve. Que s'est-il passé pour que l'investissement de tant d'années dans votre vie débouche sur une prise de poste fantôme et un comportement indifférent quant à l'opportunité que vous venez de saisir ?
Je trouve cela dommage de gâcher votre potentiel ou de poursuivre un dessein qui n'était peut-être que le rêve de vos parents.
Si vous aimez ce que vous faites plus que tout, que vous avez du mal à trouver votre place en entreprise, et que c'est l'organisation en entreprise qui vous pose problème, alors peut-être que le freelancing est fait pour vous. C'est quelque chose que j'ai moi-même vécu, et j'ai aussi appris à utiliser mon ressenti comme une boussole pour passer à l'action.
Si je suis passionné par un sujet, j'y vais à fond. Si je suis perturbé par quelque chose, il faut que je prenne une décision : changer d'entreprise ou changer de type de contrat, changer mes interventions sur un projet, etc. Il faut prendre l'habitude de s'écouter et agir en fonction de ce qu'il se passe.
Ne laissez pas votre avenir se décider pour vous en vous reposant sur le hasard.
Alexandre P.
Développeur passionné depuis plus de 20 ans, j'ai une appétence particulière pour les défis techniques et changer de technologie ne me fait pas froid aux yeux.
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